Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche (Établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation). Il produit du savoir et met ce savoir au service de la société.
Sa gouvernance est assurée par Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, assisté d'un directeur général délégué à la science, de Christophe Coudroy directeur général délégué aux ressources, et de Michel Mortier, délégué général à la valorisation.
Avec près de 32 000 personnes (dont 24 552 statutaires - 11 137 chercheurs et 13 415 ingénieurs, techniciens et administratifs), un budget pour 2016 de 3,2 milliards d'euros, une implantation sur l'ensemble du territoire national, le CNRS exerce son activité dans tous les champs de la connaissance, en s'appuyant sur plus de 1100 unités de recherche et de service.
Avec 21 lauréats du prix Nobel et 12 de la Médaille Fields, le CNRS a une longue tradition d’excellence. Chaque année le CNRS décerne la médaille d’or, considérée comme la plus haute distinction scientifique française.
L'Institut des Matériaux fait partie des principaux centres de recherche en matériaux en France. Ses travaux contribuent au perfectionnement de nombreux procédés industriels dans le domaine de la haute technologie. Il rassemble aujourd'hui plus de 130 chercheurs (chimistes, physiciens, ingénieurs des matériaux du CNRS et de l'Université de Nantes), personnels administratifs et techniques, et 90 contractuels pour la recherche. À travers la conception et la caractérisation de nouveaux matériaux, la démarche du laboratoire conduit à l'optimisation d'un large éventail de propriétés en vue d'applications, telles que les cellules photovoltaïques, les piles à combustibles, les batteries pour véhicules électriques, les nanotechnologies ou encore les matériaux pour mémoires, photoniques et optiques.
La conférence ICAMM – International Conference on Advanced Materials Modelling est une conférence bi-annuelle qui a débuté en 2010 et qui regroupe des scientifiques des domaines de la chimie et de la physique théoriques, qui sont intéressés à :
Utiliser différentes méthodes de calcul afin de comprendre les propriétés optiques, électroniques, magnétiques, ferroélectriques, piezoélectriques, multiferroïques et catalytiques de matériaux innovants avec des applications dans les domaines du stockage et de la conversion des énergies, du photovoltaïque, des mémoires, de l’optoélectronique …
Simuler diverses spectroscopies (XAS, EELS, XPS, IR/Raman, RMN ...).
Développer des codes (WIEN2k, VASP, FHI-AIMS, CASTEP, ABINIT, AIMPRO, SIESTA, Quantum ESPRESSO, OCTOPUS ...) et de nouvelles implémentations dans des approches semi-empiriques et/ou de premiers principes.
Le logiciel WIEN2k permet d'effectuer des calculs de structure électronique de solides en utilisant la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT). Son approche se fonde sur la méthode full-potential (linearized) augmented plane-wave ((L)APW) + local orbitals (lo), parmi les techniques de calcul de structure de bandes les plus précises. WIEN2k suit une approche tout-électron incluant les effets relativistes et dispose de nombreuses caractéristiques. Plus de 3000 groupes l'utilisent dans le monde et environ 12000 citations sur Google scholar (Blaha WIEN2k) ont été recensées.
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un organisme public de recherche à caractère scientifique, technique et industriel (EPIC).
Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre domaines : la défense et la sécurité, les énergies nucléaire et renouvelables, la recherche technologique pour l'industrie et la recherche fondamentale (sciences de la matière et sciences de la vie). S'appuyant sur une capacité d'expertise reconnue, le CEA participe à la mise en place de projets de collaboration avec de nombreux partenaires académiques et industriels.
Le CEA est implanté sur 9 centres répartis dans toute la France. Il développe de nombreux partenariats avec les autres organismes de recherche, les collectivités locales et les universités. A ce titre, le CEA est partie prenante des alliances nationales coordonnant la recherche française dans les domaines de l'énergie (ANCRE), des sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), des sciences et technologies du numérique (ALLISTENE), des sciences de l'environnement (AllEnvi) et des sciences humaines et sociales (ATHENA).
Reconnu comme un expert dans ses domaines de compétences, le CEA est pleinement inséré dans l’espace européen de la recherche et exerce une présence croissante au niveau international.
Le réseau National de la Métallurgie (RNM), composante de la Société Française de Métallurgie et Matériaux (SF2M) http://www.sf2m.asso.fr/, a été conçu sur la base des propositions d'un rapport adressé au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche en 2014.
Grâce à des actions ciblées, il rassemble et structure la communauté académique et industrielle dans le domaine de la métallurgie (jeunes diplômés, ingénieurs et chercheurs), selon les priorités définies ci-après.
LES PRIORITÉS DU RÉSEAU NATIONAL DE LA MÉTALLURGIE
Mettre en place des actions communes au bénéfice des partenaires du RNM,
Fédérer les membres universitaires et industriels autour de programmes nationaux et européens,
Mener des actions de communication visant à donner une image moderne et attractive de la métallurgie,
Structurer la métallurgie française dans le domaine de la recherche et de la formation
L'Agence Nationale de la Recherche a pour mission la mise en œuvre du financement de la recherche sur projets en France.
Sur un mode de sélection compétitive, qui respecte les standards internationaux, l’agence s’attache à :
contribuer au développement des sciences et des technologies
favoriser la créativité, le décloisonnement, les émergences et les partenariats
cibler les efforts de recherche sur des priorités économiques et sociétales définies au plus haut niveau de l'Etat et en concertation avec les autres acteurs de la recherche
encourager les interactions entre disciplines
intensifier les liens public-privé.
Pour ce faire, l’ANR a conçu et déployé une palette d'instruments de financement pour répondre à la fois au rôle qui lui est attribué dans la politique publique de recherche et d'innovation de la France et aux besoins de financement sur projets des communautés de recherche. Les grands défis dans lesquels se situe l'action de l'ANR sont en cohérence avec les agendas stratégiques national et européen.
L’ANR a pour mission « de gérer de grands programmes d’investissements de l’Etat dans le champs de l’enseignement supérieur et de la recherche, et de suivre leur mise en œuvre », tel que le décret portant organisation et fonctionnement de l’Agence le stipule.
C’est à ce titre que l’ANR a été désignée en 2010 comme opérateur de l’Etat pour les actions du programme d’investissements d’avenir, et prend en charge l’organisation de la sélection, de la contractualisation, du financement, du suivi, de l’évaluation et de l’impact des projets et des actions du programme sur ce champ d’action.
Polytech Nantes, école d’ingénieurs composante technologique de l’université de Nantes, fait partie du réseau national Polytech comprenant 14 écoles d’ingénieurs universitaires.
Largement pluridisciplinaire, elle forme des ingénieurs dans 9 spécialités : électronique et technologies numériques – énergie électrique – génie civil – génie des procédés et bioprocédés – informatique – maîtrise des énergies – matériaux – systèmes réseaux & télécommunications – thermique énergétique. Chaque année 350 nouveaux ingénieurs vont rejoindre le réseau des diplômés (7500 en 2018) répartis dans tous les secteurs nationaux et internationaux.
Sur ses 3 campus (Chantrerie à Nantes, Gavy à Saint-Nazaire, La Courtaisière à la Roche-sur-Yon), Polytech Nantes accueille chaque année plus de 1600 étudiants : environ 1450 dans le cycle ingénieur et 170 dans les enseignements de 3ème cycle et thèses de Doctorat ou de formations continues. Les étudiants sont encadrés par près de 200 enseignants permanents et personnels administratifs et techniques. Dans l’objectif de former ses étudiants avec un haut niveau de connaissances scientifiques, l’école s’appuie sur l’expertise de ses enseignants chercheurs rattachés à des laboratoires associés au CNRS ou labellisés nationalement qui couvrent un vaste domaine de recherche correspondant à toutes les spécialités enseignées.